Notre fidèle secrétaire va nous entretenir, dans cet article, du destin tragique, poignant, émouvant et surtout dramatique de la famille DEGUFFROY, qui en ce début de XXème siècle perdit Charles Joseph DEGUFFROY, victime d’un meurtre que l’on peut qualifier de gratuit, en 1895. Dix ans plus tard, et en quatre mois de temps, les décès d’un petit neveu, Joseph Nicolas, âgé de 11 ans 7 mois, le 6 mars 1905 probablement de maladie et d’une petite nièce, Catherine Flore, âgée de 9 ans 10 mois, le 15 juillet 1905. Celle-ci a connu une mort atroce, elle fut tabassée, violentée et strangulée. Tous deux étaient issus d’une même fratrie, enfants de Nicolas Joseph DEGUFFROY, houilleur et de Flore Catherine DEVIENNE, une famille aixoise. L'auteur nous décrit avec beaucoup de précisions, les faits au travers de leurs exécutions, des arrestations, des procès et enfin du devenir des protagonistes. Pour cela il a dû consulter non seulement les Archives départementales du Pas-de-Calais, du Nord, de la Somme et les Archives de Paris, la Bibliothèque Nationale de France, mais aussi de nombreux journaux de l'époque tels que « Le Grand Echo du Nord de la France » et « Le Mémorial Artésien ».
Biographies succinctes des protagonistes de cette affaire : La famille DEGUFFROY par Aimé CLEMENT (page 47).
La famille DEGUFFROY :
- Nicolas Joseph DEGUFFROY. (1867-1932) x Flore Catherine Joseph DEVIENNE (1867-1952)
- Rosalie Défonsine Joseph DEGUFFROY. (1887-1956)
- Flore Adèle DEGUFFROY. (1890-1979)
- Céline DEGUFFROY. (1891-1912)
- Joseph Nicolas DEGUFFROY. (1893-1905)
- Élise Flore DEGUFFROY. (1899-1973)
- Doloris DEGUFFROY. (1904-1987)
- Charles Joseph DEGUFFROY. (1865-1895) Le meurtrier de Charles Joseph DEGUFFROY : - Joseph Henri LANNOY (1873 - 1934) La victime : - Charles Joseph Deguffroy. (1865-1895). Mineur de fond, Chauffeur-Mécanicien à la Compagnie de Béthune.
Les témoins de l'affaire FOQUET- DEGUFFROY :
- Bernardin Octave Joseph DEBURAUX (1872-1938). Gendarme à pied à la Brigade de Gendarmerie de Bully-Grenay.
- Floride Albert Joseph BRASME (1852-1907). Brasseur. Cultivateur. Maire d'Aix-Noulette.
- Narcisse Fortuné Joseph CARON (1869-1955). Mineur de fond à la Compagnie de Béthune. Cabare-tier à Aix-Noulette.
- Marie Julie Joseph DANNEBROUCK (1873-1943). Cabaretière à Aix-Noulette.
- Julie Angélique Joseph DANNEBROUCK (1874-1963). Ménagère à Aix-Noulette.
- Philippe Jules Alfred DEGUFFROY (1866-1915). Garde-Champêtre à Aix-Noulette.
- Augustin CATEZ (1864- après 1940).
- Druon Nicolas Joseph CARIN (1856-1934).
- Alexandre Joseph PETIT (1880-1925).
- Alphonse Théophile WECH (1872-1948).
- Antoine Joseph LECLERCQ (1864-1932).
- Édouard Jean Marie Joseph DALLE (1868-1959).
- Juliette Aurélie Joseph DOUILLY (1870-1949).
- Blanche Marie Joseph BOCQUILLON (1897-1934). Victime potentielle de Joseph FOQUET.
- Aimable GAMOT (1891-1953).
- Émile Charles GERVAIS (1891-1914).
- Arthur THRONION (1891-1958).
- Eugénie COTON (1860-1918).
- Julienne Marie BÉNARD (1887-ap1936).
- Augustine Florine Joseph MARTIN. (1849-1939). Cabaretière à Bouvigny-Boyeffles.
La famille FOQUET :
- Joseph Eugène FOQUET (1868-1907).
- Juliette Justine BEUN. (1872-1952).
- Louis Charles Eugène FOQUET. (1894-1917). Journalier.
- Juliette Berthe FOQUET (1896-1960).
Ascendants de Catherine Flore DEGUFFROY Jusqu'à la 7ème génération par Aimé CLEMENT (page 61).
Interview du 5 novembre 1996 de Madame Justine LATOUR née LABORDE chez son fils Serge et sa belle-fille par l’abbé Raymond CORDONNIER, curé de Bouvigny Boyeffles et Pierre GÉNELLE par Daniel GÉNELLE (page 72).
C'est en débarassant les affaires, après le décès de ses parents, que l'auteur découvrit une mini-cassette que l'on utilisait dans les camescopes et qui était parmi les archives de son père. Ayant réussi à la copier sur un D.V.D. et s'étant posé la question à l'époque sur la destinée de ce document. Il décida de le soumettre à la lecture des membres du Comité Historique. Ce document est en fait l'interview qu'avait fait son père avec l'abbé CORDONNIER de Justine LATOUR née LABORDE, qui raconte son arrestation et celle de son beau-père Joseph en août 1944. Ce dernier fut déporté à Buchenwald où il décéda le 23 avril 1945...
Cette histoire avait déjà été racontée par Pierre GÉNELLE dans le « Bouvignois » et avait été reprise dans notre revue « Au Gré du Temps » N°38. Cette interview ne s'arrêta pas à ce drame de la deuxième guerre mondiale, mais en fit ressortir d'autres, tel que l'emprisonnement de presqu'un an, de deux habitants de Boyeffles, Auguste BONNEL (dit Marc) et Victor HENNEBELLE, ainsi que pour un temps moins long, Juldo ZULIANI. Elle permis aussi d'évoquer à nouveau les « assassinats » de deux jeunes de Marqueffles le 9 août 1944, Jean LEROY et Francine DUBUCHE, avec une précision de René BOIDIN sur les causes de ce drame. Enfin l'abbé Raymond CORDONNIER nous raconte un de ses souvenirs pour cette période.
- Nouveau site Internet : celui-ci.
- 80ème anniversaire de la libération de Bouvigny-Boyeffles.
- Nouveau logo communal :
- Le Comité Historique de Bouvigny-Boyeffles à travers la presse.
Nécrologie : - Jean Jacques GOUY, dit Jacky, décédé le 24 mai 2024 à Bouvigny-Boyeffles. - Bernard NOURY, décédé le 12 août 2024 à Bouvigny-Boyeffles. - Robert WATTEZ, décédé le 8 septembre 2024 à Toulon. - Guy DUBOIS, grand défenseur de la langue picarde, décédé le 8 septembre 2024 à Auchy-les-Mines.
- Une charte pour l’apprentissage du Picard.
- Hommage à Robert WATTEZ par Régis BOURLARD.
- Salon généalogique à Bruay-Labuissière.
- Du côté de chez nos voisins : M. Didier LOUCHET, président des Amis du Patrimoine Aixois, publie une biographie illustrée de Pierre de MONTESQUIOU d’ARTAGNAN (1645-1725). Un livre qu’il faut lire et avoir dans sa bibliothèque.
- Du côté de nos amis du Patrimoine Aixois : Trois fleurs pour ne pas oublier. Tel est le titre choisit par le Comité historique d’Aix-Noulette qui a ouvert, le mois dernier, un lieu de mémoire dans le sous-sol de la Malterie, à l’endroit même où avait été constituée une ambulance, durant la première Guerre mondiale, pour soigner les victimes des combats de Notre-Dame de Lorette.
Vous pourrez découvrir en ce lieu des photos, des objets datant de 1914/1918 et d’autres provenant de la brasserie. Des scénographies ont été reconstituées rappelant cet hôpital de guerre.
Des visites peuvent être organisées pour les groupes, pour cela il vous faudra contacter et prendre rendez-vous avec Mme Marguerite-Marie DEMEY sur facebook les amis du patrimoine aixois, sinon il est ouvert tous les premiers samedis du mois de 10 h 00 à 12 h 00 et de 15 h 00 à 17 h 00 (entrée par la rue de Boyeffles), le lieu dispose d’un ascenseur pour les personnes handicapées.
- Avis de recherches : les prisonniers de la Seconde Guerre Mondiale (voir Avis du 2 septembre 2024).